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Aurore, la Normande
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19 février 2010

mon costume de triolette, description simplifiée

La Triolette

La Servante de la Manche

XIXème siècle

 

Ce costume est celui porté par la paysanne le dimanche ou les jours de fête, lors des autres jours elle portait uniquement un dessous de coiffe et avait des sabots.

La coiffe : celle-ci est une réplique de celle portée a la fin du XVIIIème et début du XIXème dans la région de Ste Mère Eglise. Elle est plissée à l’ongle, il fallait une demi-journée pour le repassage. Elle fut remplacée vers le milieu du XIXème par une coiffe tuyautée plus facile d’entretien (3h de repassage). On peut mettre un serre-tête, ruban en velours noir. Elle est en toile.  Au centre (et le dessous de coiffe est pareil) on repassé en plissage à cœur toujours dans le même sens. Il n’était pas convenable de sortir «  en cheveu », c’est-à-dire tête nue.

Le châle : appelé « mouchoir «  ou «  fichu », on ne le mettait que les jours de fête. Il était souvent en droguet, toile très solide assez rêche. On en trouvait aussi en cotonnade. Il était toujours de couleur foncée, dans les tons rouges, bleus, gris ou rose mais assez terne. Au XVIIIème siècle, c’était un élément d’hygiène car la paysanne participait aux gros travaux de la ferme. Il est devenu coquetterie par la suite.

Le caraco ou corselet : petit gilet en droguet, ajusté devant et fermé par un lacet. Il était souvent noir voire avec des rayures blanches ou rouges.

La chemise : en lin, resserrée en haut par une coulisse. Dite néfile qui était fabriquée à Cherbourg.

Le tablier : le « dvanté » c’est-à-dire son devant soi en droguet, authentique. Il est plissé en accordéon.

La jupe : en drap de laine, copie d’une authentique. Les plis devant sont en plat et derrière montés en accordéons. Pour maintenir les plis derrière il y a un faux cul (ou houppelinot ou polisson, genre de petit coussin ce qui permet de maintenir le dos et d’avoir les plis qui tombent parfaitement. Lorsque la jupe est rangée elle est ficelée et pliée en accordéon.

Le jupon : du dimanche donc blanc sinon, il pouvait être de couleur.

Les bas sont en fil mais on pouvait en trouver en laine ou en coton blanc. Pour le tout les jours, on pouvait avoir des bas noirs.

La culotte fendue ou braies ou « culotte à viquet » : rare à l’époque.

La croix jeannette : normande avec sa pensée. Elle est tenue par un petit ruban de velours noir, un ruban de satin ou un lacet. Elle était offerte par la marraine. La tradition perdure, celle-ci m’a été offerte pour ma communion privée par mes arrières grands parents.

Bague de fiançailles : cette bague en or avec une pensée (comme sur la croix jeannette) est une petite fantaisie que je voulais soulignée aujourd’hui. Cette bague était la bague de fiançailles de la grand-mère de ma grand-mère maternelle ; Elle date donc de la fin du XIXème et est originaire de la région de Coutances.

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  • Si je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi... je m'appelle Aurore lelandais, j'ai 27,5 ans et en septembre , cela fera 13 ans, que j'ai commencé le folklore dans mon petit village du Cotentin, Brix. Je suis régionaliste, j'ai le niveau 1 des
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