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Aurore, la Normande

Aurore, la Normande
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31 mars 2010

Etendard normand

drapeau_haute_normandie_lion_  Voici le vrai étendard de la Normandie, avec ses " treis cats", c'est-à-dire ces 3 léopards, arrêtons de parler de lions!!!





Extrait du site Mouvement Normand:

Elles proviennent des armoiries personnelles des ducs Rois de la famille des Plantagenêt. Il semble que Geoffroy, duc d'Anjou, marié à Mathilde l'Emperesse, portait des lions de gueules sur fond d'azur (Email du Mans). Les couleurs furent modifiées lorsqu'il fut adoubé par son beau-père, Henri 1er Beauclerc, en 1128. L'or (jaune) et gueules (rouge) seraient donc les couleurs normandes traditionnelles... Quant à la transformation des « lions » en « léopards », elle daterait de la période d'Henri II Plantagenêt. Aux yeux des héraldistes anglais, les « léopards » seraient en fait des « lions », ayant une posture particulière. Ils sont « passants » (position horizontale, trois pattes touchent le sol, patte antérieure droite levée) et « guardant » (c'est-à-dire montrant leurs deux yeux), leur queue étant en forme de « S » allongé, parallèle à la ligne de leur dos, houppe retombant à l'opposé de la crinière. Cette façon de représenter le lion (d'ordinaire en héraldique, celui-ci est « rampant », c'està-dire entièrement de profil et ne montrant qu'un seul oeil, orienté vers la dextre, en position diagonale sur ses pattes postérieures, la patte antérieure droite plus haute que la gauche, griffes et langues sorties, sexe visible, queue levée laissant retomber sa houppe vers sa crinière) qui distingue donc le « léopard » du « lion », n'est pas sans rappeler les dragons celtico-nordiques, symboles de commandement, qui étaient constitués d'une tête de fauve en métal servant de support à une longue manche à air. Dans l'ost de Guillaume, en 1066, le comte de Tancarville était le porte-dragon (pendragon)...Certains prétendent qu'Henri II aurait choisi ce « lion » très... païen, au moment de ses démêlés avec l'Eglise (Affaire Thomas Becket). Le léopard serait le « mauvais » lion, dirent les hérauts d'armes français au XIVe siècle, un animal bâtard à la fois lion (léo) et panthère (pardus). Mais c'était la Guerre de Cent ans...

Combien de léopards dans les armoiries normandes ? Deux ou Trois ?

Rien n'est certain. Ce que l'on sait, c'est que les armoiries personnelles d'Henri II n'en comportaient que deux et que c'est Richard Coeur de Lion qui ajouta le troisième. Les armoiries de la famille royale d'Angleterre continuent à arborer trois léopards. Ce n'est qu'au XVe siècle que la province de Normandie fut dotée d'armoiries : la tradition française veut qu'il n'y ait que deux léopards, la tradition des Iles de la Manche en arbore trois (sa majesté la Reine Elizabeth en est la suzeraine comme « seigneur des Iles, notre Duc »). Sous l'influence du grand poète patoisant cotentinais, Louis Beuve, nombre de militants normands penchent pour les trois « cats », tandis que la Normandie officielle depuis le XVe siècle s'en tient aux deux léopards... Querelle inextinguible, finalement de peu d'intérêt : l'important étant que les armoiries de la Normandie soient fréquemment représentées.

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21 février 2010

Su la mé, Alfred Rossel

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21 février 2010

Les Gars du Bout de la Manche

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21 février 2010

Niveau 1

Le 16 octobre 2005, j'ai obtenu le niveau des connaissances avec la Féération Anjou, Poitou Saintonge, Antilles , fédération où est rattachée la Société Régionaliste Normande Alfred Rossel.
Au sein de la CNGFF ( Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français) nous avons des notes:

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SAVOIR 18,24/20SAVOIR FAIRE: 18,75/20
SAVOIR ETRE: 19,44/20
Soit une moyenne générale de 18,81/20

Je crois que  c'est plutôt bien, et il faut que je pense sérieusement au niveau 2

PS: j'avais demandé à Alain Jeanne, mon président ce qu'il fallait que je révise, il m'avait  dit rien donc j'y suis allée les mains dans les poches.. 

19 février 2010

Document envoyé à la presse pour la Payse 2010

Aurore LELANDAIS, 27 ans,  originaire de Tourlaville, Ambassadrice du Cotentin pendant un an dans le milieu folklorique.

 

 Samedi 30 janvier 2010 à Massy-Palaiseau, j’ai été élue 2ème Demoiselle d’Honneur de la Payse de France 2010 pour la Société Régionaliste Normande Alfred Rossel. La Payse est  originaire du Rouergue. Nous sommes devenues, la Payse, la Première Demoiselle d’Honneur et moi les ambassadrices des différents groupes folkloriques français pendant un an en France mais aussi à l’étranger. Nous étions 6 candidates (du Rouergue (Payse et Première Demoiselle d’Honneur), Antilles, Dauphiné, Guyane et moi)

 J’ai présenté un diaporama de 10 min sur les Traces de St Michel, de Cherbourg au Mont Saint Michel tout en alliant Histoire, anecdotes et humours. Tous ont reconnu ma qualité de conférencière, mon professionnalisme  et mon élocution (échos suite aux résultats). A l’issue du diaporama, quelques questions m’ont été posées : les travaux de désensablement, le nombre d’habitants, la fameuse cage à écureuil ou encore les chevaux en Normandie.

 Mon costume de Triolette, c’est-à-dire la Paysanne de la Manche du XIXème siècle, refait à l’authentique est signé de Suzanne Schlegel, une grande amie bien connue de tous pour ses talents de dentellière chez nous. Elle n’a malheureusement pu venir suite à des petits soucis de dos. Le groupe n a pu se déplacé pour différentes raisons. Pour l’animation, faute de danses, j’ai rendu hommage à notre chansonnier Alfred Rossel en interprétant Su la Mé mais aussi en chantant  Ma Normandie.

 A notre époque, il est important de faire vivre les traditions, notre patrimoine si nous ne voulons pas qu’il disparaisse un jour. C’est une richesse que les traditions futures doivent sauvegarder. Le Cotentin n’a rien a envié aux autres coins de France et c’est à nous de le partager et de le faire connaître. Depuis, plus de 12 ans, je pratique le folklore normand et même en vivant en région parisienne, j’essaye du mieux que je peux de le faire transmettre et aimer. Lors de mon BTS, j’avais réalisé avec grande joie un salon sur notre patrimoine du Cotentin à Tourlaville et je pense qu’il devrait avoir d’autres manifestations comme celle-ci.

 

 Merci à tous

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19 février 2010

mon costume de triolette, description simplifiée

La Triolette

La Servante de la Manche

XIXème siècle

 

Ce costume est celui porté par la paysanne le dimanche ou les jours de fête, lors des autres jours elle portait uniquement un dessous de coiffe et avait des sabots.

La coiffe : celle-ci est une réplique de celle portée a la fin du XVIIIème et début du XIXème dans la région de Ste Mère Eglise. Elle est plissée à l’ongle, il fallait une demi-journée pour le repassage. Elle fut remplacée vers le milieu du XIXème par une coiffe tuyautée plus facile d’entretien (3h de repassage). On peut mettre un serre-tête, ruban en velours noir. Elle est en toile.  Au centre (et le dessous de coiffe est pareil) on repassé en plissage à cœur toujours dans le même sens. Il n’était pas convenable de sortir «  en cheveu », c’est-à-dire tête nue.

Le châle : appelé « mouchoir «  ou «  fichu », on ne le mettait que les jours de fête. Il était souvent en droguet, toile très solide assez rêche. On en trouvait aussi en cotonnade. Il était toujours de couleur foncée, dans les tons rouges, bleus, gris ou rose mais assez terne. Au XVIIIème siècle, c’était un élément d’hygiène car la paysanne participait aux gros travaux de la ferme. Il est devenu coquetterie par la suite.

Le caraco ou corselet : petit gilet en droguet, ajusté devant et fermé par un lacet. Il était souvent noir voire avec des rayures blanches ou rouges.

La chemise : en lin, resserrée en haut par une coulisse. Dite néfile qui était fabriquée à Cherbourg.

Le tablier : le « dvanté » c’est-à-dire son devant soi en droguet, authentique. Il est plissé en accordéon.

La jupe : en drap de laine, copie d’une authentique. Les plis devant sont en plat et derrière montés en accordéons. Pour maintenir les plis derrière il y a un faux cul (ou houppelinot ou polisson, genre de petit coussin ce qui permet de maintenir le dos et d’avoir les plis qui tombent parfaitement. Lorsque la jupe est rangée elle est ficelée et pliée en accordéon.

Le jupon : du dimanche donc blanc sinon, il pouvait être de couleur.

Les bas sont en fil mais on pouvait en trouver en laine ou en coton blanc. Pour le tout les jours, on pouvait avoir des bas noirs.

La culotte fendue ou braies ou « culotte à viquet » : rare à l’époque.

La croix jeannette : normande avec sa pensée. Elle est tenue par un petit ruban de velours noir, un ruban de satin ou un lacet. Elle était offerte par la marraine. La tradition perdure, celle-ci m’a été offerte pour ma communion privée par mes arrières grands parents.

Bague de fiançailles : cette bague en or avec une pensée (comme sur la croix jeannette) est une petite fantaisie que je voulais soulignée aujourd’hui. Cette bague était la bague de fiançailles de la grand-mère de ma grand-mère maternelle ; Elle date donc de la fin du XIXème et est originaire de la région de Coutances.

19 février 2010

Photos

Bonjour,

voilà, j'ai commencé à mettre quelques photos...pour l'instant je n'ai que le costume de triolette., c'est à dire de la paysanne de la Manche ( je vous expliquerai), il faudrait maintenant que je vous mette des photos en grande coiffe.

A la revoyure

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  • Si je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi... je m'appelle Aurore lelandais, j'ai 27,5 ans et en septembre , cela fera 13 ans, que j'ai commencé le folklore dans mon petit village du Cotentin, Brix. Je suis régionaliste, j'ai le niveau 1 des
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